Des plaques de polycarbonate brûlées, mues d’une ère industrielle en déclin, sont mises en vibration par le son dans une salle inondée. Des transducteurs fixés à leurs pieds les transforment en corps résonnants en diffusant des combinaisons de fréquences pures. Le mouvement redonne un élan vitaliste à ces formes figées dans leur propre destruction. Ces figures semblent communiquer entre elles dans un protolangage mystérieux. Que tentent de nous dire ces carcasses diaphanes de notre époque? Loin d’une conclusion fataliste sur l’effondrement que nous vivons, "Forgive if I don't die well" questionne, de manière abstraite et poétique, notre rapport au corps étrangers, nos tensions internes dans un environnement en constante mutation.