Samir El Ghoul, pianiste équatorien né en 1977, commence sa formation musicale au Conservatoire National de Guayaquil, sa ville natale, pour ensuite entrer au Conservatoire Supérieur de Musique Rimski-Korsakov en tant qu'élève fondateur de cette institution.

Après avoir remporté le troisième prix au XXVe Incontro Internazionale Giovanni Pianisti « Città di Senigallia », Italie, Samir El Ghoul est devenu le premier pianiste équatorien entièrement formé dans son pays à obtenir un prix international de piano.

En 1997, il entre au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, ville dans laquelle il reste près de trois ans.

Par la suite, au California State University Long Beach, il fait des études d 'Orchestration et des Techniques d´Écriture de la Musique du XXe siècle. Il a aussi l´opportunité d´ interpréter le Carnaval opus 9 de Robert Schumann pour la pianiste espagnole Alicia De Larrocha lors d´un master-class, et s´est produit au siège de l´Organisation des États Américains en tant que soliste avec l'Orchestre Symphonique de Washington D.C, lors d'un concert-bénéfice organisé par l'Ambassade d´Équateur aux États-Unis.

En juillet 2001, à l´Schola Cantorum de Paris, il obtient le prix au meilleur interprète de la neuvième et dernière édition de l'Institut Français de Piano.

En 2002 le Comité Albert Roussel lui confère une bourse d´études à l'École Normale de Musique « Alfred Cortot », où plus tard il obtient le Diplôme Supérieur d´Enseignement.

Il a connu la Technique Alexander appliquée à l'interprétation pianistique grâce à une bourse accordée par le Nelly Ben'Or Scholarship Trust, basé à Londres, qui lui a permis d´explorer cette Technique aux côtés de professeurs tels que Peter Ribeaux et Nelly Ben´Or, ansi que Claire D´Obaldia, Petra Von Ordanza, Pedro De Alcantara.

Il a participé au Festival ManiFeste/Académie Acanthes 2012, à l'IRCAM, ayant ainsi la possibilité d'assister à d'innombrables master-classes et conférences données par Pierre-Laurent Aimard, Sébastien Vichard, Marco Stroppa, Philippe Manoury.

En 2015, il s'installe à Berlin, où il collabore avec le collectif « Common Ground » de l'Université des Arts de Berlin, donnant des cours bénévoles de piano aux réfugiés de guerre, leur offrant
un suivi depuis leur initiation musicale, même jusqu'à leur entrée dans des institutions consolidées de formation musicale.

Au Royal College of Music de Manchester, il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Martin Roscoe, tandis qu'en France, il a bénéficié des conseils de personnalités importantes de l'univers musical telles que Dominique Merlet, Roger Muraro, Jean Efflam Bavouzet, Eric Heidsieck.

Il a créé des oeuvres pour piano du compositeur équatorien Arturo Rodas et de l'Allemand Maximilian Jehuda Ewert.

En outre, divers médias équatoriens, tels que les magazines Mundo Diners, El Apuntador, Casapalabras ou El Universo, ont publié ses écrits et collaborations, notamment autour de diverses mises-en-scène commémorant le 200e anniversaire de la naissance du compositeur Richard Wagner au Deutsche Oper de Berlin et au Bayreuther Festspiele, ou encore son interview avec la mezzo-soprano Petra Lang, figure incontournable du festival annuel de théâtre wagnérien de la ville de Bayreuth, en Allemagne.

Depuis 2018 il vit à Quito, et offre régulièrement de workshops pédagogiques pour de jeunes pianistes qui souhaitent entreprendre une carrière musicale.