Jouant sur les paradoxes et dualités associés à la lumière, le violon est à la fois matière et flux d'énergie, mobile et immobile. Le timbre se démultiplie au travers des prismes de la composition et des effets électroniques : réflexions, réfractions, interférences...
Onde et particule ? Il n’est pas possible de trancher entre ces deux approches. L'instrumentiste semble ainsi tantôt se multiplier, tantôt fusionner avec son double, jouant avec notre perception du temps, de l'espace.